Cela fait plus de vingt ans

que j’accompagne des trajectoires. Des ruptures silencieuses. Des points de bascule. Des vies en tension entre besoin d’air et murs qui reculent.

J’ai appris sur le terrain, pas dans les salles. Mais dans les regards, les silences, les choses qu’on ne verbalise pas. Je ne propose pas de méthode, je n’ai pas de formule. Seulement un cadre, juste assez solide pour ne pas vaciller, juste assez souple pour laisser passer ce qui veut s’élever.

Avec Vision Sauvage, j’ai voulu créer un espace, où l’on vient déposer ce qu’on ne dit plus, regarder ce qui fatigue, retrouver ce qui guide.

Ici, pas de performance, pas de décor, juste un endroit pour poser ce qui pèse et remettre du sens là où le corps s’essore.

On avance lentement, mais on avance vraiment. On fait du tri, on écoute, on replace ce qui compte au centre du mouvement.

Ce que je propose, ce n’est pas une réponse. C’est une marche, une respiration, une direction.