Chronique
Et si ne pas savoir était déjà un mouvement ?
L’incertitude fait peur, mais elle fait aussi partie du chemin. Il y a des saisons où l’on ne sait plus. Où l’on ne voit plus. Mais ce flou n’est pas vide. C’est souvent là que quelque chose se prépare.
L’incertitude fait peur, mais elle fait aussi partie du chemin. Il y a des saisons où l’on ne sait plus. Où l’on ne voit plus. Mais ce flou n’est pas vide. C’est souvent là que quelque chose se prépare. Il y a des périodes où tout ralentit. Où les certitudes s’effacent. Où même les directions qu’on croyait claires deviennent floues. Et dans ces instants, on se demande si on avance encore, ou si on s’est simplement arrêté. Mais l’incertitude n’est pas toujours un blocage. Elle est parfois une transition déguisée. Une invitation à désapprendre, à laisser derrière ce qui ne tient plus. Ce n’est pas confortable. Ce n’est pas visible. Mais c’est souvent là que l’on commence à se recentrer. Dans ces silences, dans ces zones sans réponse, quelque chose travaille. En profondeur. L’envie d’avancer autrement. Pas plus vite. Pas plus fort. Juste plus juste.
Et pourtant, c’est souvent dans ces zones de brouillard que l’on revient à soi. Quand il n’y a plus de plan, plus de certitude, plus de direction imposée, quelque chose de plus profond peut émerger. La peur est là, bien sûr. Celle de se tromper, de perdre du temps, de passer à côté. Mais derrière la peur, il y a aussi une opportunité. Celle d’écouter autrement. D’entendre ce qu’on n’avait jamais pris le temps d’écouter. Ce n’est pas un moment à traverser vite. C’est un moment à habiter pleinement. Laisser venir. Ne pas forcer. Ne pas remplir. Ne pas chercher à masquer l’inconfort. Juste être là, et apprendre à rester. À respirer. À observer ce qui résiste. Ce qui s’agite. Et ce qui, en nous, commence à se déposer. L’accompagnement dans ces moments ne doit pas être une solution. Il doit être un soutien. Un cadre. Une présence, pas quelqu’un qui montre la sortie, mais quelqu’un qui reste à côté pendant qu’on cherche. Et c’est souvent dans cette présence discrète que l’espace s’ouvre. Que les choses se remettent à bouger. Non pas parce qu’on les pousse, mais parce qu’on les laisse respirer. Parce qu’on ne cherche plus à contrôler le chemin, mais à mieux habiter l’étape.
Et pourtant, c’est souvent dans ces zones de brouillard que l’on revient à soi. Quand il n’y a plus de plan, plus de certitude, plus de direction imposée, quelque chose de plus profond peut émerger. La peur est là, bien sûr. Celle de se tromper, de perdre du temps, de passer à côté. Mais derrière la peur, il y a aussi une opportunité. Celle d’écouter autrement. D’entendre ce qu’on n’avait jamais pris le temps d’écouter. Ce n’est pas un moment à traverser vite. C’est un moment à habiter pleinement. Laisser venir. Ne pas forcer. Ne pas remplir. Ne pas chercher à masquer l’inconfort. Juste être là, et apprendre à rester. À respirer. À observer ce qui résiste. Ce qui s’agite. Et ce qui, en nous, commence à se déposer. L’accompagnement dans ces moments ne doit pas être une solution. Il doit être un soutien. Un cadre. Une présence. Pas quelqu’un qui montre la sortie, mais quelqu’un qui reste à côté pendant qu’on cherche. Et c’est souvent dans cette présence discrète que l’espace s’ouvre. Que les choses se remettent à bouger. Non pas parce qu’on les pousse, mais parce qu’on les laisse respirer. Parce qu’on ne cherche plus à contrôler le chemin, mais à mieux habiter l’étape.
Avancer, ce n’est pas toujours gravir. Ce n’est pas forcément conquérir ou produire. Parfois, avancer, c’est s’arrêter un instant pour écouter ce qui bouge à l’intérieur. C’est reconnaître qu’on ne sait pas, mais qu’on est là. C’est redonner du poids à ce qu’on sent, même si c’est flou, même si ce n’est pas validé par l’extérieur. C’est reprendre confiance dans sa propre perception, dans ses intuitions, dans cette boussole intérieure qu’on a trop longtemps laissé de côté. Dans ce monde qui valorise la vitesse, le bruit, la réponse immédiate, il faut du courage pour ralentir, pour douter, pour dire “je ne sais pas encore”. Et c’est peut-être là, dans cette honnêteté simple, que commence le vrai mouvement. Celui qui n’est pas guidé par la pression, mais par l’élan, celui qui n’imite pas, mais qui cherche sa forme. Celui qui ne suit pas, mais qui s’invente.
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